ALTERNATIVE CHRETIENNE

Les vertus éducatives de la fessée

Estimant que la France est en retard sur la Suède et l’Allemagne, au regard des châtiments corporels infligés aux enfants, Edwige Antier a déposé un projet de loi visant à l’interdiction de la fessée. La députée UMP et pédiatre reconnue, estime que cet acte « violent » n’a jamais permis de résoudre un conflit et souhaite ainsi diminuer la pratique des fessées en France. 

Pourtant, à bien y réfléchir…

  • La fessée marque une limite à ne pas franchir. C’est le voyant rouge indiquant STOP, le moment ultime que connaît l’enfant, qui indique un débordement ou un abus. C’est un repère, une ligne de démarcation, lui permettant de se situer dans la relation, de se maîtriser pour ne plus la recevoir et de corriger son comportement.
  • La fessée intervient souvent après de multiples semonces et avertissements oraux.
  • La fessée évite parfois au parent de crier en vain ou de menacer.
  • La fessée est perçue par l’enfant, comme relevant de la prérogative du parent, lorsqu’elle est justifiée et ne fait pas mal. D’ailleurs, l’enfant ne la conteste pas très longtemps. 
  • Interdire la fessée, c’est enlever à l’enfant un symbole d’autorité

La fessée suppose une intelligence et du discernement de la part de celui qui la donne. Seul le parent, qui en est l’auteur, peut juger du moment opportun de la fessée et de son intensité, en aucun cas le législateur ! Légiférer sur cette question pourrait être perçu comme une volonté de nier aux parents leur autorité, comme un manque de confiance à leur faculté de discernement et d’éducation, voire même, comme une immixtion injustifiée de la part de l’Etat dans la sphère éducative privée.

L’interdire, c’est enlever aux parents une prérogative essentielle. Chaque parent sait que la fessée doit être normalement le recours ultime, la dernière solution. Bien souvent, elle est donnée sur le pantalon ou la jupe, et prend la forme d’une simple claque sur les fesses. La fessée est normalement réservée aux cas de désobéissance volontaire de l’enfant ou de défi ouvert. Son objectif est de marquer une limite et d’éliminer du cœur de l’enfant, la folie passagère qui l’envahit, la rébellion, et le manque de respect à l’égard des parents. Interdire la fessée, c’est enlever à l’enfant un symbole d’autorité.

Si la famille perd petit à petit son rôle de ciment de la société, c’est précisément en raison d’un manque de repères et de valeurs véhiculées dans la société. L’article 2 de la Ligne politique du Parti Républicain Chrétien nous rappelle que l’équilibre de l’enfant découlera «de l’unité familiale». Il appartient donc aux parents de véhiculer les valeurs au sein de la famille et d’instaurer des règles, avec autorité.

A force de bannir les devoirs ou les contraintes, de ne privilégier que les droits, et notamment ceux des enfants, ces derniers perdent leurs repères. Quant à l’Etat, en s’immisçant  dans la sphère privée, il risque de se substituer aux parents dans le mode éducatif, d’imposer son mode de pensée unique, et ainsi, de faire disparaître un lien social capital : celui de la famille. La cellule familiale est le dernier bastion de liberté garantissant encore une diversité et la possibilité de transmettre des valeurs.

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novembre 24, 2009 - Posted by | Education, Famille | , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , , ,

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